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CIVILISATION 2.0

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Message par Admin Mer 10 Juil - 22:50

Extrait de https://revolution-egalitariste.webnode.fr/a-propos/

CiVILISATION 2.0
Manifeste pour un système égalitaire
par D.P.M.

Nous vivons à une époque où les limites du système capitaliste se font de plus en plus visibles, sans pour autant susciter une remise en question suffisante de ce système, faute d'alternative économique crédible. Pourtant, la maison capitalisme tombe en ruines et il se trouve que nous y habitons toujours. Il est donc urgent d'offrir à la population mondiale une issue, un nouveau système révolutionnaire et véritablement égalitaire pour enfin sortir l'humanité de l'esclavage qu'est la dépendance à l'argent.

Ce début de second millénaire nous mets face à plusieurs défis : la pauvreté, la précarité, la pollution et le réchauffement climatique, les guerres, les migrations de masse, la baisse de la natalité, la malbouffe, la souffrance au travail, l'isolement social, le sans-abrisme, l'insécurité, la xénophobie, l'impérialisme, la surproduction, le gaspillage, l'épuisement des ressources naturelles...

Je peux affirmer avec certitude que tous ces problèmes trouvent plus ou moins directement leur origine dans le capitalisme. En effet, la dépendance à l'argent que le capitalisme à introduit lors des derniers siècles a complètement déréglé l'ordre sur lequel les sociétés de par le monde s'étaient fondées. Je détaillerai dans ce texte dans quelle mesure ces dérèglements se font sentir et bouleversent nos modes de vie. Le résultat se résumant à un rapport de force entre la minorité de ceux qui ont, et la vaste majorité de ceux qui n'ont pas. Inutile de préciser en faveur des quels ce rapport de force a tourné.

Les raisons de cette domination sans partage (c'est le cas de le dire) tiennent pourtant en un principe simple pour comprendre l'essence du problème : l'accaparement et la marchandisation par la minorité capitaliste de biens, services et ressources qui pourtant constituent des droits fondamentaux pour la population. Pour faire court, on nous fait payer ce qui devrait être gratuit. Le néolibéralisme, la forme la plus avancée de cette marchandisation sauvage, nous laisse entrevoir ces ravages aux États-Unis par exemple, où des soins de santé peuvent atteindre plusieurs centaines de milliers de dollars, ce qui de fait interdit aux plus pauvres d'en bénéficier.

Cette doctrine néolibérale, dont Emmanuel Macron se fait le représentant officiel en France, a rencontré un obstacle de taille dans le mouvement des Gilets Jaunes, après qu'une nouvelle taxe sur le carburant ait mis le feu aux poudres qui jonchaient depuis longtemps les rues françaises, répandues lors des dernières décennies par les gouvernements précédents. Cette énième taxe venait s'ajouter aux nombreux sacrifices demandés aux Français, sacrifices déjà traduits par une perte considérable de pouvoir d'achat et une détérioration inquiétante du service public.

Toutes les parties compétentes ont donc l'impérieux devoir d'unir leurs forces afin de construire un nouveau projet, non seulement pour sortir la France de l'impasse, mais aussi pour l'humanité toute entière qui attend désespérément une perspective nouvelle de développement d'une société égalitaire dans laquelle placer son espoir et ses efforts.

Voici ma pierre à l'édifice.


PROBLEMATIQUES CONTEMPORAINES MAJEURES


L'économie capitaliste

On entend souvent dire ici et là que le capitalisme a sorti des millions de gens de la pauvreté : bien au contraire, le capitalisme, avant de passer pour le sauveur de l'humanité selon les prêcheurs néolibéraux, a plongé nombre d'entre nous dans une misère abjecte, nous dépossédant de nos terres nourricières et de nos maisons avec l'aide du pouvoir étatique corrompu. La seule alternative devenant l'asservissement au capital en tant qu'ouvrier se tuant à la tâche, parfois jusqu'à 16 heures par jour, pour une maigre paie. Chaque avancée pour tenter de rendre les conditions de travail plus décentes fut arrachée au prix d'âpres batailles, parfois sanglantes. Voilà comment nous arrivèrent à des conditions de vie à peu près correctes durant les Trente Glorieuses, mais tout ceci ne dura pas.

À la première occasion le capitalisme faisait réapparaître son vrai visage, celui d'esclavagiste. Et nous voici aujourd'hui de nouveau à batailler pour des augmentations de salaire et des conditions de travail acceptables. Sauf que cette fois, la situation économique est plus désastreuse que jamais et qu'entre temps le capitalisme est devenu un ogre insatiable qui coûte « un pognon de dingue » comme dirait l'autre. Car pour nous autres qui constituons les 99% qui ne font pas partie de « l'élite », le capitalisme coûte bien plus qu'il ne rapporte...

Le capitalisme étant un système où tout est marchandise, le plus gros de la paie que les « 99% » (vous, moi, de l'ouvrier au patron non-capitaliste) gagnent à la sueur de leur front passe aux mains des « 1% », ces grandes entreprises qui leur vendent l'accès au logement, à l'énergie, à la nourriture, aux transports, au carburant, à l'internet, aux communications... Les 1% étant toujours plus gourmands, on s'est vite retrouvés dans une situation où les 99% peinent à débourser leur tribut mensuel aux 1%. D'où la création de « l'aide au logement » ou autres « allocations familiales » pour permettre aux plus défavorisés des 99% d'être subventionnés par les moins à plaindre de cette même catégorie, toujours au profit des 1%. Voilà le système capitaliste vanté par « les élites » résumé en quelques lignes.


L'esclavage défendu par les esclaves

Il est curieux mais néanmoins compréhensible de voir nos concitoyens n'appartenant pas aux 1% s'évertuer à défendre le capitalisme dont nous sommes, nous autres les 99%, les victimes : le capitalisme leur à été présenté comme la seule alternative possible face à des régimes liberticides ne promettant que la misère à leurs populations. Mais il est aisé de faire briller le mauvais quand on le compare au pire.

Les plus ardents défenseurs du capitalisme dans nos rangs sont le plus souvent des hommes et des femmes qui, ayant des conditions de vie favorables ou venant de conditions modestes pour réussir à se hisser socialement, sont persuadés que le système en place fonctionne à merveille, avec peut-être quelques défauts, ils le concèdent, mais qui ne requièrent selon eux que quelques ajustements mineurs. Leur confort les aveugle sur une réalité beaucoup moins idéale qu'ils ne le réalisent car ils sont, eux les 99% ayant « réussi », les dindons de la farce d'un système qui d'un côté les utilise comme vitrine pour faire illusion quant à son bon fonctionnement, et de l'autre les ponctionne allègrement d'impôts et autres cotisations pour faire tenir un édifice fragile dont ils sont un des piliers : ils sont en effet ceux qui ont encore des revenus suffisants pour continuer à être taxés toujours plus afin de compenser la spoliation que l'État et les 1% font subir au peuple.

Un racket organisé que l'État justifie par la « solidarité » avec les plus modestes, argument friable quand on constate que les 1% ne sont pas invités à participer à cet effort. Ces derniers sont au contraire ceux qui appauvrissent les citoyens et font en sorte que les plus vulnérables soient réduits à être dépendants de la solidarité d'autres contribuables moins en difficulté.

Les patrons de petites entreprises, dont beaucoup se revendiquent à tort comme capitalistes, et dont certains sont de ceux qui vantent ce système, ne s'imaginent pas à quel point ils sont les grands perdants de ce qu'il faut reconnaître comme étant une escroquerie institutionnalisée. Les acteurs de ce que nous appellerons l'économie réelle et utile (en opposition a l'inutilité et la toxicité de la finance et des « rentes » capitalistes) se retrouvent floués de deux façons :

- d'abord en étant largement ponctionné par l'État en terme de fiscalité via des contributions obligatoires qui ont pour conséquence, entre autres, d'augmenter considérablement le coût du travail. Ces charges représentent souvent une partie importante de leurs chiffres d'affaires, ce qui peut les mettre dans des situations délicates financièrement même quand leurs affaires fonctionnent. De plus, ils payent dans les salaires versés à leurs employés, en plus de charges salariales exorbitantes, une part dont leurs salariés ne profiteront pas et qui ira directement aux entreprises capitalistes à travers le paiement de loyers, remboursements de crédit bancaire, factures d'énergie, abonnements aux transports, facture de téléphone, courses au supermarché...

- ensuite en terme de baisse du chiffre d'affaire en raison de la paupérisation des classes moyennes : la proportion de salaire du citoyen lambda allant aux entreprises capitalistes ne cessant d'augmenter (hausse des loyers, hausse du coût de l'énergie...), les acteurs de l'économie réelle et utile que sont les restaurants, les épiceries, les artisans, les taxis, les salles de spectacle... et tous les autres petits commerces s'en trouvent doublement impactés dans la mesure où ils font également face à une baisse de leur clientèle qui n'a plus les moyens de s'offrir leurs produits et services.

Le constat est clair : le capitalisme dessert l'énorme majorité d'entre nous pour faire vivre de notre travail salarié ou entrepreneurial une minuscule caste de suceurs de sang dont la soif sans limite détruit le tissu économique réel constitué par les entreprises locales. Le peuple doit reprendre la main sur son économie.


La vraie démocratie représentative

Le modèle de gouvernance actuellement en vigueur en France est une parodie de démocratie. Quiconque pense avoir un pouvoir réel en tant que simple citoyen se berce d'illusions. Le citoyen lambda n'a quasiment aucune influence sur le devenir de son propre pays si ce n'est par la voix qu'il donnera tous les 5 ans lors des élections présidentielles à un candidat pré-sélectionné par le système.

Les autres élections ne valent pas la peine d'être mentionnées tant elles sont vidées de leur sens par l'impuissance de leurs élus.

Cela nous amène à remettre en question le système électoral tout entier.

Il est en effet aberrant de demander au citoyen lambda de choisir le chef de l'État quand si peu d'hommes et de femmes sont à même de juger de la compétence d'un candidat à ce poste : les problématiques traitées par un chef d'État sont si complexes et délicates que seuls ceux capables d'en mesurer la complexité devraient avoir voix au chapitre quant à son élection. Et qui mieux que ceux qui exercent des fonctions similaires pour juger du plus apte à occuper les plus hautes fonctions de l'État ?

Pour faire simple , chaque citoyen devrait être consulté uniquement pour choisir l'élu qui correspond à son niveau de connaissances, d'aptitude et de compétence, et chaque candidat à une élection ferait parti du corps électoral concerné: ainsi le citoyen lambda élirait son représentant au niveau municipal parmi sa population (au niveau de l'arrondissement ou du secteur pour les grandes villes), les maires éliraient parmi eux leur représentant/e au niveau départemental, les représentants départementaux celui/celle d'entre eux qui les représentera au niveau régional, et enfin ces derniers devraient être ceux chargés d'élire parmi eux le Président de la République, étant les plus aptes à appréhender les caractéristiques nécessaires à la fonction.

Ainsi, un Président serait dans l'obligation de gravir toutes les marches du pouvoir une par une, emmagasinant au passage l'expérience et la connaissance du terrain inhérentes aux fonctions occupées à chaque niveau de responsabilité. Autre point important, les citoyens et les élus auraient un rapport direct avec leurs représentants qui seraient tenus de leur rendre des comptes régulièrement et de transmettre aux instances dirigeantes supérieures le sentiment populaire quant à la vie dans le pays.La méritocratie si souvent évoquée par « les élites » deviendrait enfin réalité.


L'entreprise et le travail salarié

En cette époque troublée, l'entreprise est peut-être la forme d'organisation qui fonctionne encore le mieux, sans doute grâce à son rôle clé dans l'économie capitaliste, ou tout grippage de la machine à faire de l'argent doit être immédiatement solutionné. Ceci dit, elle n'est pas exempte de dysfonctionnements divers dont le salarié reste la principale victime.

C'est assez simple à comprendre si on considère la position du salarié avant de signer son contrat : étant soumis aux règles du capitalisme et donc de la dépendance à l'argent pour vivre, il se trouve dans l'obligation d'avoir un revenu, qui amène la plupart d'entre nous à une autre obligation, celle d'avoir un emploi. Le futur employé se trouve alors dans la posture très inconfortable d'une négociation biaisée par une marge de manœuvre très réduite voire inexistante, étant donné sa situation précaire accentuée par un contexte de chômage élevé. Ce malheureux se trouve donc obligé d'accepter les conditions de l'employeur, souvent synonymes de salaire médiocre, d'horaires imposés, de cadences infernales, de pression en vue d'atteindre des objectifs toujours plus élevés ou encore d'incapacité à répondre à des attitudes déplacées sous peine de revenir à son statut de chômeur.

La possibilité de subsistance sans travail permise par l'application du plan d'action ci-après permettrait de mettre fin à la dépendance à l'argent et de ce fait rééquilibrerait le rapport de force entre employé et employeur. L'employeur serait tenu de fournir des conditions de travail et de rémunération décentes, sans quoi l'employé pourrait à tout moment quitter son emploi sans crainte que son monde ne s'écroule suite à la perte de son revenu salarial.


L'écologie

Le sujet de l'écologie est la nouvelle escroquerie trouvée par les capitalistes pour nous détourner de nos préoccupations immédiates qui tiennent aux conditions de vie indécentes de millions d'entre nous en France et de milliards d'autres âmes à travers la planète.

Non pas que notre planète ne sois pas mise en danger par toutes sortes de pratiques abusives, mais c'est là précisément qu'on peut constater un paradoxe permettant de mesurer le degré de cynisme délirant de la caste au pouvoir : les grands groupes industriels, avec la complicité du pouvoir politique en place, sont les principaux responsables du désastre écologique qui se perpétue et devient chaque jour plus préoccupant au vu des conséquences affolantes qui en résultent. Mais alors, quel intérêt pour ces derniers de s'en faire l'écho ?

La seule raison pour les capitalistes de s'emparer de ce sujet épineux et de nous culpabiliser afin, dans un premier temps, de dissimuler leur responsabilité puis, dans un deuxième temps, nous vendre à prix d'or la solution au problème qu'ils ont causé.

D'où la création de la fameuse « taxe carbone » pour ce qui est du volet politique, en vérité une tentative désespérée de création de nouveaux revenus pour un système financièrement à bout de souffle. Pour l'aspect mercantile : la création de nouveaux biens et services sensés réduire « l'empreinte énergétique » de tout un chacun au prétexte que la sauvegarde de la planète vaut bien un effort financier, mais au mépris de la situation de foyers modestes déjà asphyxiés sur ce plan.

Ne soyons donc pas dupes de leur chantage et opérons une transition écologique, authentique celle-là, qui n'implique pas plus de consommation mais moins, où le rejet de CO2 dû au transport de marchandises sera limité grâce à une production locale, sans pollution des sols grâce à une agriculture bio, sans gaspillage dans le cadre d'une politique agricole destinée principalement à l'autosuffisance alimentaire et non à la surproduction à des fins commerciales.

Pour beaucoup d'entre nous, la nécessité de posséder une voiture est liée aux trajets, parfois longs, entre le domicile et le lieu de travail. La fin de la dépendance à l'argent amorcera sans doute une réduction du temps de travail dans un souci pour le citoyen de rééquilibrer son temps entre son emploi et ses autres activités, ce qui devrait avoir pour conséquence une réduction du nombre de trajets en voiture et donc de la pollution... voire de supprimer la nécessité pour certains de posséder un véhicule étant donné le nouveau caractère facultatif du salariat et donc de l'obligation de mobilité.

La solution n'est pas dans une « économie verte » ou dans la fantasmée « croissance verte » qu'on tente de nous vendre à grand renfort de propagande, car c'est cette même course à la croissance et à la marchandisation des ressources naturelles qui détruit à petit feu la planète.

Au vu de ces quelques prévisions, il est aisé de comprendre pourquoi les industriels sont attachés au modèle actuel et ne veulent en vérité pas d'une véritable transition écologique : cela signifierait pour eux une perte de chiffre d'affaires voire la disparition de mannes financières, ce qui leur est inconcevable et à éviter à tout prix. Et ce malgré le bénéfice considérable pour l'intérêt général.Nous nous passerons de leurs avis afin d'opérer un changement pour le meilleur.


Le service public

Le service public français, dont les mérites ont été vantés à travers le monde, grâce notamment à un système de santé de qualité et relativement peu coûteux pour le citoyen, est dans un état de délabrement très inquiétant. De toutes les administrations de la fonction publique reviennent des cris d'alertes quant au manque de moyens alloués pour permettre à nos fonctionnaires d'accomplir leurs tâches : manque d'effectifs dans les hôpitaux, classes surpeuplées dans nos écoles, non-renouvellement des équipements de l'armée et de la police... Voilà seulement quelques uns des sujets critiques auxquels nous devons faire face. Nos fonctionnaires se plaignent également d'un manque de pouvoir d'achat mais se voient opposer une fin de non-recevoir par un État qui fait déjà difficilement face à ses dépenses actuelles. La situation semble inextricable. Et elle l'est dans notre système économique actuel. D'où l'impérieuse nécessité de changer de paradigme.

La démarchandisation du logement premièrement, ainsi que les autres mesures énoncées dans mon plan d'action pour augmenter le pouvoir d'achat, sont indispensables si l'on veut rétablir l'excellence du service public français et, en même temps, assurer un niveau de vie convenable aux employés de la fonction publique. Cela permettra de baisser considérablement le coût du travail pour l'État qui pourra ajuster les salaires des fonctionnaires suite à la suppression des charges importantes que représentent le logement, l'énergie et l'alimentation de base notamment. Avec pour résultat des salaires certes moins élevés pour les fonctionnaires, mais au bénéfice néanmoins d'un pouvoir d'achat accru grâce à la suppression de charges fixes lourdes, la somme représentée par la suppression de charges étant plus importante que la baisse de salaire. Un deal gagnant-gagnant pour l'État et ses employés.

La fonction publique pourra ainsi enfin se permettre d'augmenter ses effectifs partout où cela est nécessaire, notamment dans les hôpitaux qui en manquent cruellement ; afin d'augmenter la capacité et la qualité d'accueil des patients mais aussi d'améliorer les conditions de travail de notre courageux personnel hospitalier, pour ne prendre que cet exemple. Ces solutions devront être appliquées à l'ensemble de la fonction publique afin que fonctionnaires et citoyens puissent bénéficier d'une efficacité optimale de nos institutions.


L'exode rural

Il est nécessaire de rappeler dans quelles conditions s'est opéré la désertification démographique et économique des zones rurales françaises, à savoir le départ massif de populations pour les zones urbaines qui débuta au 19ème siècle, avec la révolution industrielle et le besoin de main d'œuvre dans les usines situées en ville. Ces migrations ont continué durant tout le 20ème pour aboutir à la situation que nous connaissons aujourd'hui, à savoir des zones rurales peu peuplées, dotées d'un tissu économique faible et souffrant d'une négligence certaine de la part des pouvoirs publics. Cela tient au fait que ces zones ne sont pas considérées comme prioritaires en raison de leur manque de dynamisme social et économique par rapport au reste du territoire.

Toujours est-il que des populations y demeurent et demandent, à juste titre, que leurs besoins soient considérés, mais également de bénéficier de services publics d'une disponibilité et d'une qualité au moins égales aux zones urbaines. Seulement, notre système actuel, limitant considérablement les moyens de l'État et accentuant le phénomène d'abandon, nous empêche de remédier aux maux des populations rurales.

J'ai la conviction que notre libération de l'entrave qu'est la dépendance à l'argent créera un mouvement de retour massif vers les zones rurales, le souci des moyens de subsistance de tout un chacun étant résolu. La population souhaitant, par exemple, voir grandir ses enfants dans un environnement plus sain que celui des grandes villes pourra donc regagner ces territoires sans craindre de manquer de ressources pour y vivre convenablement. Avec cette repopulation se recréera un tissu économique pour subvenir aux besoins en termes de commerces et services de proximité. Avec à la clé la création d'entreprises et de nombreux emplois.

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PLAN D'ACTION


Étape 1 : autosuffisance alimentaire

Dans la perspective d'un abandon du capitalisme pour un nouveau système égalitaire, il est important de se consacrer en priorité à la satisfaction des besoins élémentaires de la population, le besoin primordial étant vraisemblablement l'autosuffisance alimentaire.

Pour se faire, il est impératif que le collectif se réapproprie les moyens de production agricole, c'est à dire les terres cultivables, sensées servir à nourrir la population plutôt qu'à générer du profit. Ceci permettra la production d'aliments de base fournis gratuitement à la population, remplissant la fonction première et naturelle de ces terres cultivables. Nous devrons faire de même concernant l'élevage destiné à la production de viande. Tout cela de manière proportionnée aux besoins de la population et dans le respect de l'écosystème, ce qui implique la non-utilisation d'engrais chimique, par exemple.

Cette réappropriation de la production permettra également d'en avoir un contrôle total et garantira la consommation d'aliments sains.


Étape 2 : démarchandisation du logement

Ceci constitue sans doute le plus grand bouleversement par rapport à notre modèle actuel. En effet, pour la plupart d'entre nous il apparaît comme une évidence que le logement est non seulement un bien monnayable, mais aussi l'un des plus importants postes de dépense en terme de coût.

Pourtant, jusqu'à très récemment dans notre histoire et comme c'est toujours le cas actuellement dans de nombreuses parties du monde, le logement était un droit inaliénable dont tout un chacun bénéficiait sans discrimination : on construisait sa maison sur un terrain disponible sans devoir s'acquitter par la suite de quelque tribut que ce soit.

La situation actuelle a bien changé : le fait d'avoir un toit au dessus de la tête étant conditionné au paiement d'un loyer ou au remboursement d'un crédit représentant une part considérable des revenus du citoyen lambda.

Cela doit changer. Le citoyen doit pleinement recouvrer ce droit fondamental. Sous certains aspects, la France peut se targuer d'être en avance sur de nombreux pays car on considère ici que certains domaines, comme la santé par exemple, relèvent du service public. Allons au bout de notre démarche et excluons le logement, droit fondamental par excellence, de la loi impitoyable du marché.

Cette mesure réglerait immédiatement les questions de sans-abrisme, de mal-logement, ainsi que le problème resté insoluble depuis des décennies du manque de pouvoir d'achat : les deniers économisés par le citoyen seraient ainsi utilisés à meilleur escient dans les commerces locaux, ce qui bénéficierait aux PME et permettrait de redynamiser l'économie du pays.


Étape 3 : nationalisation des secteurs de l'eau et de l'énergie

L'énergie et l'eau potable, étant des secteurs clés pour un pays, devraient être gérés par son gouvernement et non par des capitalistes cherchant à en tirer profit. Pouvoir chauffer sa maison sans frais est un droit vital que nous devons nous réapproprier.

L'enjeu réside également dans la production d'une énergie propre et peu coûteuse. Cette solution se trouve dans le biogaz, combustible obtenu par la fermentation de matières organiques. Ceci, couplé à la production d'énergie solaire et éolienne devrait suffire à alimenter le territoire en énergie.


Étape 4 : sortie de l'euro et retour au franc

Pas de nouveau système sans une nouvelle politique économique indépendante. Cela passe par la souveraineté monétaire, perdue par la France lors du passage à l'euro. Il est donc impératif de sortir de l'euro et de la dictature de la Commission européenne qui empêche toute ambition quant à l'émergence d'un nouveau paradigme économique.

Nous pourrons ainsi baser notre monnaie principalement sur la production agricole qui, étant le seul produit indispensable à notre survie, constitue la seule vraie richesse. Mais également sur l'économie réelle plutôt que sur la finance qui sera considérablement limitée voire supprimée en terme de poids dans l'économie du pays.

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Message par TaraTaggle Ven 12 Juil - 2:58

Je ne sais pas qui est DPM, mais si on peut être à peu près d'accord sur les constats qu'il dresse, son analyse est quelque peu lacunaire, et les solutions qu'il propose, qui sous-tendent le maintien de notre fonctionnement social actuel, à quelque coup de plumeau près

    - meilleures conditions de travail (protection étendue des droits des travailleurs), - gratuité d'accès à la satisfaction des besoins élémentaires (nourriture, eau, logement, énergie), - élections pyramidales, - retour à une monnaie nationale,


manquent cruellement de réalisme et de radicalité ; quant à leur aspect révolutionnaire, il ne saute pas aux yeux... (positionnement qui se calque davantage sur le réformisme que sur le renversement) ; très peu pour moi !   Evil or Very Mad No



Il va falloir partir sur de nouvelles bases et discuter sérieusement si nous voulons construire une société réellement humaniste et nous mettre d'accord sur :

  • un projet révolutionnaire nettement plus novateur et ambitieux, garantissant la dignité et les libertés individuelles, la répartition équitable des ressources, la préservation de la planète (fonctionnement et organisation domestique et relations avec l'extérieur = le système à renverser)
  • les moyens de le mettre en place (stratégies multiples convergentes, les étapes indispensables, le mode d'organisation)
  • les moyens d'échange de biens et services (domestique et extérieur)
  • les moyens de préserver notre nouveau système économique (les diverses et multiples formes de défense ; les 1% ne vont pas se laisser déposséder bien gentiment par pure noblesse d'âme -c'était peut-être jouable avec les aristos, mais là faut pas rêver) et de permettre son extension jusqu'à ce qu'il s'applique sur l'entière planète.

bom bounce

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Message par Admin Ven 12 Juil - 6:27

Ho Yes !
La fin justifiera les moyens.

C'était un 2.0 d'avant les GJ, d'avant le R.I.C

A nous d'écrire le logiciel
Nous sommes passé a la version 2.0.19 bientot 20
D'écrire notre futur ..

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